Nouvelle-Aquitaine
Le traditionnel gâteau aux noix du Périgord, préparé par la Maison CARRETIER
Origine Italie - GOURMANDISES MEDIEVALES - Recette du XIVe siècle
La recette de ce Macaron à l’Amande et à la Cannelle date du XIVe siècle, soit avant que Catherine de Médicis ne la diffuse en France au cours des déplacements de la cour Royale. Il s’agit donc d’un des tout premiers macarons dont les ingrédients de base sont le sucre de canne, l’amande et la Cannelle, épice typique de cette époque.
Poids net : 150g
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Ce petit gâteau croquant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur a conquis toutes les époques depuis le début du Moyen Âge. On dénombre aujourd’hui 33 spécialités de macaron, tous différents, ce qui est remarquable pour un biscuit qui ne compte que 3 ingrédients de base !
À la dégustation, ce macaron Amande-cannelle n’est que pure douceur ! On retrouve la texture typique du macaron, avec une très fine coque croquante et un cœur moelleux. Le sucre de canne utilisé apporte de la gourmandise et une richesse aromatique, qui est souligné en fin de bouche par l’arrivée des arômes suaves et envoûtants de la cannelle.
Le gâteux est bien équilibré. Lors de la dégustation par l’équipe de l’Épicerie du patrimoine, tout le monde en a repris. Dans notre langage, ça équivaut à une très bonne note !
On retrouve les origines des macarons dans les pays méditerranéens avant l'an 1000. Plusieurs légendes confortent l’idée d’une origine très ancienne de ce biscuit. Celle du « nombril du moine » remonte à l’an 791. Dans un monastère italien, un moine se serait endormi sur la pâte qu’il confectionnait. En se couchant dessus, son nombril aurait donné cette forme ronde au biscuit.
Le macaron est arrivé plus tardivement en France. C'est la gourmande Catherine de Médicis qui en rapporta la recette d’Italie au cours du XVe siècle. En Italie ce biscuit portait le nom de « maccherone ».
Catherine de Médicis, bien connue pour sa gourmandise, ne se déplaçait jamais sans ses pâtissiers. Lors des déplacements de la cour royale, qui était nomade à cette époque, elle put faire découvrir cette recette en plusieurs lieux. Elles en auraient notamment fait servir aux noces du Duc Anne de Joyeuse, en Ardèche, en 1581. Les macarons de Joyeuse, devenus une spécialité de la ville sont toujours fabriqués de nos jours.
Entre le XVème et XVIe siècle la recette continue sa pérégrination en France. Un pâtissier de Saint-Jean-de-Luz en a offert au roi Louis XIV pour son mariage en 1660. À Paris, la Maison Dalloyau en servait aux Rois dès 1682.
Plusieurs villes s’approprient la recette des macarons et la transforment en une spécialité locale.
Malgré la simplicité de la recette, composée uniquement de 3 ingrédients de base, le sucre, l’amende et le blanc d’œuf, chaque région propose des biscuits très différents les uns des autres.
Parmi les plus célèbres, citons les macarons d’Amiens, de Nancy, de Joyeuse, de Boulay, de Sainte, de Montmorillon … Au total ce sont 33 recettes de macaron que l’on répertorie en France !
L’intérêt pour ce biscuit traverse les siècles. Ils sont toujours produits aujourd’hui dans de nombreuses villes.
Commercialement, le Macaron est devenu une valeur sûre, qui se place toujours dans les meilleures ventes.
Mais tous les macarons ne sont pas d’une qualité comparable et il devient difficile de s’y retrouver. L’Épicerie du Patrimoine sélectionne uniquement des produits artisanaux originaux, qui offrent des qualités gustatives exceptionnelles.
Le fabricant
Corinne ALAGA - Gourmandises Médiévales
Une passion et un parcours ...
L’histoire des Tabliers Gourmands, c’est d’abord l’histoire d’une « petite fille, Corinne Alaga, qui rêvait d’être pâtissière ».
Après l’obtention d’un CAP de pâtissier-confiseur et onze ans de cette activité à Paris, elle s’installe dans la célèbre ville médiévale de Provins chargée d’histoire et de symboles.
La naissance des « Tabliers Gourmands »
La ville historique, toute droite sortie du Moyen Âge va influencer Corinne qui va se passionner pour la cuisine médiévale. Une cuisine qui joue avec les aigres doux, qui marie vinaigre et miel, les épices, les acides et les amers.
Corinne décide d’explorer cette cuisine raffinée et savoureuse. Afin de partager sa passion et de faire renaître la cuisine médiévale, elle donne des cours de cuisine et créée en 2011« Les Tabliers Gourmands.
Durant ses cours, elle rappelle qu’à l’époque utiliser les épices venues d’Orient était très prisé et signe de richesse. On utilisait du gingembre, de la cannelle, des clous de girofle, du poivre et d’autres épices en quantité importante. Les palais d’alors étaient habitués à des mets très épicés.
Des cours de cuisine à la pâtisserie
En juin 2018, Corinne complète ses activités. En plus des cours de cuisine, elle créée la biscuiterie médiévale.
Toujours à la recherche d’authenticité, Corinne travaille exclusivement à partir de récits d’historiens culinaires et cherche à se rapprocher le plus possible de ce que l’on dégustait à l’époque.
Corinne reconstitue des biscuits du XIIe, XIVe et XVe siècle. Elle nous fait découvrir des textures et des goûts uniques et inattendus qui nous font faire un bon dans l’histoire.
Les ingrédients sont bio, sans additifs ni conservateurs. Fleur d’oranger, cannelle, clous de girofle, il y en a pour tous les goûts.
Les gourmandises médiévales aujourd’hui
Désormais installée dans la ville haute de Provins, la biscuiterie de Corinne est incontournable et elle est devenue l’une des échoppes les plus authentiques de la ville.
Depuis 2018, ce ne sont pas moins de 10 recettes de biscuits et de pains de miel qui ont été recréées.
Et la liste se complète tous les ans. A l’épicerie du Patrimoine nous attendons chaque nouveauté avec beaucoup d’intérêt !
Amandes* (32 %), sucre de canne*, œufs*, cannelle*.
* issus de l’agriculture biologique UE/NON UE
Présence éventuelle de traces de blé, d'arachide, de soja, de sésame et de fruits à coque autre que l'amande.
Pour 100g :
Energie :450 Kcal
Matières grasses:19.7g, dont acides gras saturés1,85g
Glucides : 52,9g, dont sucre:51,2g
Fibres alimentaires: 5g
Protéines: 13g
Sel :0.197g
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