PACA
Sachet de 180g. Le traditionnel Nougat de Provence et tout le savoir faire d'un Artisan labellisé "Enterprise du Patrimoine vivant". 180 g
PACA - CONFISERIE DU MONT VENTOUX - 1730
Est-il encore nécessaire de présenter le Nougat blanc ?
Le nougat blanc est mondialement reconnu et apprécié depuis son apparition en 1730. C’est à Olivier de SERRE que l’on doit l'invention du nougat blanc, grâce à l’implantation d'amandiers dans la région de Montélimar. Les amandes remplacèrent peu à peu les différentes noix utilisées dans les recettes plus ancestrales du "Nougat noir" provençal. Viendra ensuite l'ajout du blanc d'œuf dans la recette qui lui apportera sa couleur et son onctuosité.
Nous avons sélectionné le Nougat blanc de la Confiserie du Mont Ventoux, pour sa texture et sa finale sur le miel qui sont tout simplement remarquables.
Poids : 100 g. (22 nougats environ )
En savoir plus
Le nougat blanc a vu le jour à Montélimar et il a été adopté par toute la Provence déjà productrice de du nougat noir plus ancien.
Le nougat blanc est un monument, une légende vivante. Au fil du temps, cette gourmandise des plus populaires a vu sa réputation s’étendre jusque dans le monde entier aujourd’hui.
Si le nom de Montélimar semble indissociable de celui du nougat depuis le XVIIe siècle, il n’en a pas toujours été ainsi. Voici son histoire.
Il était une fois une friandise dont l’origine se perd dans la nuit des temps. On sait que, durant l’Antiquité, les Phéniciens préparaient déjà une recette à base d’amandes, de miel et d’épices. On retrouvait cette gourmandise en Turquie, en Grèce, en Italie et en Espagne.
En Grèce, la recette arabe a évolué avec l’introduction des produits disponibles localement. En Grèce antique, on remplace souvent les amandes par des noix, d’où l’origine du nom Nux gatum, « gâteau de noix » en bas latin, ou nougo en langue d’Oc.
L’arrivée en France du nougo est située vers l’an 600 av. J.-C. À cette époque, c’est par Marseille et son activité portuaire qu’est importé l’ancêtre du nougat. La ville se lance dans la fabrication de ce nougo et en conservera le monopole jusqu’au XVIIIe siècle.
En 1557, Olivier de Serres, un agronome ardéchois qui deviendra le père de l’agronomie française, s’installe au moulin de Pradel, non loin de Montélimar. Il réussit à acclimater les premiers amandiers dans la région.
Les amandes présentant l’avantage de rancir beaucoup moins vite que les noix, la recette fut transformée. La meilleure conservation des amandes a également permis aux confiseurs de fabriquer du nougo tout au long de l’année.
C’est ainsi que le nougat de Montélimar s’implanta dans la région. Il devint et resta l’apanage et la spécialité de la ville de Montélimar. Ce nougat, au XVIe siècle, était confectionné dans les fermes, avec le miel local et les amandes du verger. Il ne s’agit pas encore du nougat blanc, trop complexe à fabriquer.
Un certain nombre de légendes prétendent donner l’origine du nom « nougat ». La plus originale raconte qu’il serait lié à l’histoire de Tante Manon. Sans enfant, elle offrait chaque semaine à ses neveux ce dessert. Ils lui disaient : « Tante Manon, tu nous gâtes. »
À sa mort, elle légua sa recette à sa plus jeune nièce précisant qu’il fallait l’appeler « nougat » en souvenir de cette phrase si souvent entendue. C’est du moins ce qu’on raconte en ville pour y expliquer la présence du nougat.
Il faudra attendre 1650 pour voir un début d’adjonction de blanc d’œuf dans la recette du nougat de Montélimar. Le blanc d’œuf allège la préparation et lui apporte sa couleur blanche si caractéristique.
C’est définitivement en 1730 qu’apparaîtra la recette du nougat blanc de Montélimar que nous connaissons aujourd’hui.
Selon la recette traditionnelle, il convient d’abord de faire cuire le miel de Provence lentement au bain-marie. Puis on lui incorpore un sirop de glucose et des blancs d’œufs montés en neige bien ferme.
Ce mélange est ensuite stabilisé par l’incorporation de sucre bouillant. On laisse cuire encore quelques minutes, en remuant à la spatule, avant d’ajouter les amandes semi-grillées. On peut ajouter également de la vanille, de l’eau de fleur d’oranger.
Une fois le mélange prêt, on le verse dans un cadre en bois tapissé de papier azyme. On recouvre ensuite du même papier et on le presse avec une planche surmontée d’un poids. Une fois refroidi, il ne reste plus qu’à démouler et couper le nougat en tranches ou en cubes.
Joseph Michel, en 1740, sera le premier nougatier reconnu, dont l’histoire a conservé la trace. Curieusement, cette gourmandise typiquement provençale ne possède pas d’AOC. La mention « nougat de Montélimar » est toutefois réservée à des produits contenant au minimum 30 % d’amandes, ou 28 % d’amandes et 2 % de pistaches, et 25 % de miel.
Pour faire face au succès du nougat de Montélimar, la fabrication actuelle est principalement industrielle. Cette production de masse permet au plus grand nombre de consommer un produit de bonne qualité, même si la cuisson sous vide n’apporte pas le même résultat qu’une cuisson artisanale en chaudrons de cuivre.
Fort heureusement, il reste plusieurs défenseurs de la tradition. Des fabriques artisanales perpétuent la tradition et confectionnent toujours leurs nougats « à l’ancienne ».
À défaut d’AOC et même si le nougat de Montélimar reste le plus connu, il existe aujourd’hui bien d’autres lieux de fabrication, en Provence, notamment dans de nombreuses communes du Vaucluse, comme Sault et Saint-Didier, ou des Bouches-du-Rhône, comme Allauch.
En Provence, le nougat blanc fait partie des treize desserts traditionnellement proposés lors du dîner de la nuit de Noël.
À Montélimar, chaque automne, sur la place Émile Loubet, se dresse à l’occasion de la Fête du Nougat un village gourmand. Les visiteurs, entre deux dégustations, pourront se passionner pour les méthodes de fabrication, souvent ancestrales et les recettes variées de nougat blanc, noir, ou rouge, dur ou mou, provenant d’une dizaine de localités provençales : Allauch, Sault et Signes, Ollioules, Peyruis, Saint-Tropez, Marseille qui continuent de faire la réputation de cette spécialité ancestrale dont la « capitale » est fixée à Montélimar.
Le fabricant
Une entreprise artisanale et familiale comme on les aime et avec qui nous partageons la certitude que les productions artisanales françaises de haute qualité ont un bel avenir.
AMANDES (32%), sucre, miel, sirop de glucose, PISTACHES, BLANC d'OEUF en Poudre, arôme naturel de vanille, HOSTIE (amidon de pomme de terre et huile de tournesol).
AMANDES, PISTACHES, BLANC d'OEUF.
Pour 100g :
Energie : 1816 Kj / 432 Kcal
Matières grasses : 14,10g dont acides gras saturés 1,03g
Glucides : 66g, dont sucre:62,7g
Protéines : 8g
Sel : 0,035g
![]()
Tous les avis
|
5/5
Texture légère, très bon goût de miel. C'est un grand Nougat.
Vincent P.
publié le 29/01/2023
suite à une commande du 05/01/2023
5/5
Je dois dire que ce nougat très tendre et fondant avec ses notes finales sur le miel est mon péché mignon.
Vincent P.
publié le 21/12/2022
suite à une commande du 25/11/2022
|
Vous aimerez aussi...
Hauts-de-France
La Pastilles du Mineur. De la force et du caractère !
Occitanie
L’original « Zan » réglisse et menthe. Indissociable de nos souvenirs d’enfance, mais aussi une spécialité de la ville d’Uzès.
Caramel d'Isigny - Beurre Salé
Normandie
Le caramel tendre au beurre salé de Normandie originale.
Bretagne
Le Salidou® le plus célèbre des caramels au beurre frais et à la fleur de sel de Guérande
Grand Est
L’inimitable bonbon « Tispal », à la gomme d’acacia au bon goût de réglisse. de la confiserie "Loup"
Nouvelle-Aquitaine
Un surprenant biscuit, croquant et aérien au bon goût des Noix du Périgord.
Nouvelle-Aquitaine
Les célèbres Noix du Quercy Périgord transformées en délicieuses confiseries
Occitanie
Une sucette « Spéciale Gourmand » de 35g, qui bénéficie du savoir-faire de la maison Boudet de Pézenas