Bonbon fourré au coquelicot...
Ile de France
Le célèbre bonbon au Coquelicot de Nemours dans une version fourrée
Hauts-de-France - Afchain - 1880
La bêtise de Cambrai est un bonbon de sucre cuit parfumé à la menthe. C’est Émile Afchain, apprenti confiseur à Cambrai en 1850, qui aurait commis une erreur en brassant la pâte à bonbons plus que nécessaire. Sa mère déclara alors avec colère : « Tu ne fais que des bêtises ! ». Mais les bonbons rendus plus légers par ce traitement furent appréciés par la clientèle et se vendirent finalement très bien. Ainsi naquit la bêtise de Cambrai, un joli bonbon à la menthe ressemblant à un petit coussin gonflé, rayé de sucre caramélisé.
En savoir plus
La bêtise de Cambrai est un bonbon de sucre cuit parfumé à la menthe. Il est de couleur blanche, marqué d’une épaisse ligne jaune.
Si la bêtise de Cambrai se distingue visuellement grâce à cette ligne jaune incrustée dans le sucre, sa vraie particularité reste sa consistance tendre ce qui est rare dans la famille des bonbons de sucre cuit.
Sa seconde particularité est l’utilisation d’essence de menthe Mitcham, souvent appeler menthe forte. La puissance de cette menthe se confirme dès la mise en bouche et laisse une agréable sensation de fraiîcheur, parfaitement équilibrée par le sucre du bonbon. On comprit vite son succès !
La bêtise de Cambrai se compose de sucre cristallisé (60 % de saccharose et 40 % de glucose) et d’essence de menthe Mitcham.
Le sucre est battu lors de la cuisson. L’incorporation de micro bulle d’air rend le sucre plus tendre, moins cassant et coupant une fois refroidi.
L’histoire de la bêtise de Cambrai est certainement l’une des plus connues en France : la « bêtise » d’Émile Afchain, qui donna son nom au bonbon.
Cependant, à vrai dire, on ne sait plus très bien quelle est la nature exacte de cette erreur : soit un pétrissage trop long de la pâte, qui donna un sucre très aéré et moins dur que les bonbons traditionnels de sucre cuit, soit un surdosage de menthe dans la préparation de la recette. Quelle que soit la « bêtise », les bonbons furent tant appréciés par les clients qu’ils en redemandèrent.
Deux grandes maisons ont toujours revendiqué la paternité des bêtises. Cette situation a inspiré des gros titres mémorables dans la presse : « À Cambrai, on passe son temps à faire des bêtises et on le fait très bien », ou encore « La ville où toutes les bêtises sont pardonnées ».
Chacune de ces maisons affirme que c’est dans leur établissement que tout a commencé :
- Pour la maison Afchain, l’apprenti de 1850 était leur fils Émile, qui travaillait chez eux. Ils précisent en outre que la maison Despinoy revendique la création des bêtises en 1856 et non en 1850 !
- De son côté, la maison Despinoy confirme que l’apprenti inventeur était bien le jeune Émile Afchain, mais qu’il était en apprentissage chez eux au moment où il commit sa bêtise et que, de plus, à cette époque, la maison Afchain ne fabriquait que du pain d’épice ! Ce n’est qu’après son apprentissage qu’Émile Afchain aurait poursuivi la fabrication des bonbons au sein de la maison Afchain…
Malgré un procès qui a duré cinquante ans , le verdict fut loin d’être éclairant sur les véritables origines de l’invention du bonbon. En effet, la cour d’appel de Douai déclara, en 1889, que Despinoy est le seul créateur et Afchain est seul inventeur… L’important est sans doute qu’aucune confiserie n’a jamais été aussi fière de ses bêtises que les maisons Afchain et Despinoy.
Quoi qu’il en soit, les deux maisons fabriquent toujours leurs bêtises respectives et font toutes les deux visiter leurs ateliers, en toute transparence quant à leur procédé de fabrication.
Quant aux historiens, ils rappellent qu’il se fabrique des bonbons de sucre cuit à Cambrai depuis le XIIIe siècle. Les bêtises tireraient leurs racines du Moyen Âge. Les tout aussi célèbres Astérix et Obélix, dans Le Tour de Gaule d’Astérix (Goscinny et Uderzo, Hachette, 1965), y font également référence…
Au moyen âge, il se tenait à Cambrai tous les 24 du mois, un important marché où se vendaient des bonbons de sucre cuit. Ils étaient fabriqués sous le regard des passants et les artisans coupaient les rubans de sucre aux ciseaux à la demande.
Des confiseurs auraient eu l’idée de confectionner des bonbons plus raffinés en battant le sucre pour le rendre plus aéré et en les parfumant à la menthe Mitcham. Enfin, ils auraient introduit la fameuse rayure pour les rendre plus identifiables.
Aussi, « l’erreur » de l’apprenti pourrait n’être qu’une habile démarche que l’on qualifierait de nos jours de marketing, afin de faire parler des bonbons. Si tel était le cas, il s’agirait là d’un des plus grands succès de communication !
Quoi qu’il en soit et juste par leurs seules qualités gustatives, le succès des bêtises de Cambrai ne se dément pas et elles se déclinent aujourd’hui en plusieurs autres parfums pour notre plus grand plaisir.
Le fabricant
C’est en 1830 que la maison AFCHAIN voit le jour à Cambrai. A cette époque la maison AFCHAIN fabriquait du pain d’épice.
Il ne reste que peu de traces des activités originelles de la maison AFCHAIN, tant elles ont été éclipsées en 1950 par l’histoire et même la légende de leur produit phare : les bêtises de Cambrai.
L’histoire de la bêtise de Cambrai est certainement l’une des plus connues en France : la « bêtise » d’Émile AFCHAIN, qui donna son nom au bonbon.
En 1950 le jeune Émile AFCHAIN est en apprentissage chez un confiseur de Cambrai, la Maison DESPINOY. C’est à cette occasion que le jeune Émile commit sa bêtise.
Cependant, on ne sait plus très bien quelle est la nature exacte de cette erreur : soit un pétrissage trop long de la pâte, qui donna un sucre très aéré et moins dur que les bonbons traditionnels, soit un surdosage de menthe dans la préparation de la recette. Quelle que soit la « bêtise », les bonbons furent tant appréciés par les clients qu’ils en redemandèrent.
Les Parents du jeune AFCHAIN décidèrent de produire eux-mêmes ce bonbon, alors que la Maison DESPINOY revendiqua la propreté de la recette.
Cette situation a inspiré des gros titres mémorables dans la presse : « À Cambrai, on passe son temps à faire des bêtises et on le fait très bien », ou encore « La ville où toutes les bêtises sont pardonnées ».
Chacune de ces maisons affirme que c’est dans leur établissement que tout a commencé :
- Pour la maison Afchain, l’apprenti de 1850 était leur fils Émile, qui travaillait chez eux. Ils précisent en outre que la maison Despinoy revendique la création des bêtises en 1856 et non en 1850 !
- De son côté, la maison Despinoy confirme que l’apprenti inventeur était bien le jeune Émile Afchain, mais qu’il était en apprentissage chez eux au moment où il commit sa bêtise et que, de plus, à cette époque, la maison Afchain ne fabriquait que du pain d’épice ! Ce n’est qu’après son apprentissage qu’Émile Afchain aurait poursuivi la fabrication des bonbons au sein de la maison Afchain…
Malgré un procès qui a duré cinquante ans, le verdict fut loin d’être éclairant sur les véritables origines de l’invention du bonbon. En effet, la cour d’appel de Douai déclara, en 1889, que DESPINOY est le seul créateur et la MAISON AFCHAIN est seul inventeur…
L’important est sans doute qu’aucune confiserie n’a jamais été aussi fière de ses bêtises que les maisons AFCHAIN et DESPINOY.
Quoi qu’il en soit, La Maison AFCHAIN s’est mis à la confiserie et a peu à peu abandonné la fabrication de pain d’épice.
Les deux maisons fabriquent toujours aujourd’hui leurs bêtises respectives et font toutes les deux visiter leurs ateliers, en toute transparence quant à leur procédé de fabrication.
En 2007 l’entreprise AFCHAIN est rachetée par Vincent Duprez. Ce fils issu d'une famille d'entrepreneurs du nord, a repris des entreprises de sa région qui se trouvaient sans successeurs. Spécialisé dans la biscuiterie et la confiserie il a fait redécouvrir à la France entière des produits tombés en désuétude.
Sucre, sirop de glucose, arôme naturel de menthe.
Pour 100g :
Energie : 1635 KJ / 385 Kcal
Matières grasses : 0,5g dont acides gras saturés 0,01g
Glucides : 96,2g dont sucre: 78g
Fibres alimentaires : 0,0g
Protéines : 0,5g
Sel : 0,1g
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