Ile de France
Les Minis Fondants Gumuche, une confiserie artisanale hors du temps !
Normandie - Barnier - Recette de 1550
Une confiserie Royale !
Les fameux bâtons aromatisés au bon goût de pommes de Normandie.
C’est à Rouen en 1550 qu’est né le sucre de pomme. Rien de plus naturel, puisque les vergers normands regorgeaient de belles pommes et le sucre de canne y arrivait par bateau entier en provenance des colonies.
À l’époque, la présentation du sucre de pomme était d'un luxe royal, qui a d'ailleurs failli disparaitre après la révolution.
Aujourd’hui, ce bonbon a troqué ses beaux habits d’antan pour un étui de papier qui conserve de jolies vignettes représentant les monuments de Rouen.
Poids net : 3 x 20g
En savoir plus
Le Bâton de Rouen, également nommé « Sucre de Rouen » ou « Sucre de Pomme » est un bonbon normand, de la ville de Rouen, datant du XVIème siècle.
Il se présente sous la forme de tablettes, de pastilles et plus récemment de bâtonnets de différentes tailles. Ce bonbon est un cousin normand du sucre d’orge, mais parfumé à la pomme et emballé dans un étui papier arborant fièrement les monuments de la ville de Rouen.
La recette originale se composait de ¼ de jus de pommes concentré obtenu par la cuisson des fruits et de ¾ de sucre de canne. Le mélange était ensuite cuit à haute température (350 °C). Cette recette a été améliorée depuis : le jus de pomme concentré a été remplacé par de l’essence de pomme et du sirop de glucose ; du jus de citron a été ajouté comme exhausteur de goût. Ces modifications ont amélioré le goût, la consistance et l’aspect du bonbon qui, auparavant, avait la fâcheuse tendance à se ramollir.
Aux XVIème et XVIIème siècles, la Normandie regorgeait de pommes reinettes. Le sucre de canne quant à lui arrivait par bateau entier depuis les Antilles, Chypre ou encore d’Alexandrie. Il était si abondant à Rouen, que Colbert, alors contrôleur général des Finances, encouragea l’installation de sept raffineries dans la région entre 1670 et 1680.
Par ailleurs, les apothicaires bénéficiaient du monopole du sucre et cumulaient leurs fonctions avec celle d’épicier. L’intérêt d’inventer et de développer ce genre de bonbons devenait alors une évidence.
Le premier apothicaire à avoir inventé le sucre de pomme serait espagnol. De passage à Rouen chez un dénommé Pierre Dubosc, afin de lui enseigner l’art des confitures et le raffinage du sucre, il eut l’idée d’associer le sucre et la pomme.
Le sucre de pomme dans sa version originale devait donc être vendu comme bonbon aux vertus thérapeutiques, avant de devenir le bonbon des rois.
Pour preuve, en 1550, les Rouennais l’offrent à Henri II, fils de François Ier et roi de France puis, trois siècles plus tard, en 1813, l’impératrice Marie-Louise se vit offrir le même présent et en fut très friande.
Le bonbon a ensuite peu à peu disparu entre la Révolution française et 1830.
La recette fut finalement sauvée par l’ESAT (établissement et service d’aide par le travail) du Pré de la Bataille de Rouen, qui racheta au dernier fabricant tout son matériel en 1990.
Depuis lors, la Maison BARNIER, située à quelques kilomètres de la Ville de Caen, a également repris la fabrication de cette confiserie. Elle a donné une nouvelle vie à ce bonbon oublié aujourd’hui commercialisé sous le nom de « sucre de Rouen » ou de « Bâton de Rouen ».
On le trouve aujourd’hui dans bon nombre de bonnes confiseries et, bien sûr, chez les commerçants de Normandie vendant les spécialités locales.
Le fabricant
Souvent présentés comme la « Rolls du bonbon », les Bonbons Barnier sont nés à Rouen en 1885.
La Maison Barnier est une maison de tradition depuis plus de 135 ans. Elle a conservé ses recettes originales telles qu’elles étaient dégustées au siècle dernier. Elle a également conservé une production artisanale où les confiseries sont réalisées à la main. Malgré ce positionnement à contre-courant des bonbons chimiques et pétillants plus à la mode depuis les années 1980, les Bonbons Barnier on atteint un renom international !
La tradition et la qualité l’emportent :
Après des années parfois compliquées, la persévérance à rester dans la tradition, la qualité des produits et le savoir-faire ont payé, car les consommateurs de nos jours cherchent avant tout la qualité. Avec un petit coup de pouce de la mode du « Vintage » et la reconnaissance du « Made in France » (qui sous-entend savoir-faire, tradition et qualité), la maison Barnier réalise aujourd’hui un tiers de ses ventes à l’étranger !
Pourquoi cette sélection par l’Épicerie du Patrimoine :
À l’Épicerie du Patrimoine, nous nous sommes particulièrement intéressés à la gamme de bonbons « 1885 ». Cette gamme fait référence à l'année de création de Bonbons Barnier par Pierre et Marius Barnier. Elle regroupe les bonbons les plus raffinés développés par les Maîtres Confiseurs de Bonbons Barnier depuis la 1ere moitié du 20e siècle. Nous avons également sélectionné dans leur catalogue le bâton de Rouen, la confiserie typique de cette ville berceau de la Maison Barnier, ou encore les sucettes à l'anis, pour la grande maîtrise de ce parfum si difficile à doser en confiserie.
Histoire des Bonbons Barnier en quelques dates :
C’est à Rouen en 1885 que commence l’histoire de Bonbons Barnier. Les deux frères, Pierre et Marius Barnier créèrent leur manufacture de confiserie sous le nom de « Bonbons Suisses ».
À cette époque, en France, le terme « Suisse » était un synonyme de « confiserie ».
En 1900, Eugène Callet rachète l'entreprise. Surfant sur la réputation des frères Barnier, il la renomme et lui donne le nom que nous connaissons aujourd’hui, « Barnier ». Eugène Callet a largement développé l’entreprise. Il fit de la Maison Barnier une référence dans la confiserie française avec une production de bonbons nus, pouvant être emballés à façon par leurs différents distributeurs. Loin d’une approche industrielle, la Maison Barnier n’a jamais cessé de produire artisanalement et à maintenir une fabrication de haute qualité.
Durant plus d’un siècle, cette maison de tradition est restée fidèle à ses recettes qu’elle élabore toujours à la main. Traversant parfois des moments difficiles, la Maison Barnier est restée debout et est plus forte que jamais. Elle dispose aujourd’hui d’un patrimoine de plus de 1000 recettes et d’un savoir-faire unique dans le travail du sucre cuit. Ceci lui assure de très beaux jours à venir, en France comme à l’étranger.
La Maison Barnier fait partie des grandes maisons artisanales qui portent haut les couleurs de la confiserie française de haute qualité.
Le succès actuel de la Maison Barnier est légitime et mérité. C’est la victoire du goût, de la tradition, et du travail bien fait, qu’incarnent l’ensemble du personnel fier de pourvoir affirmer en voyant leurs confiseries dans les étals des marchands : « c’est nous qui l’avons fait » ! Nous leur souhaitons à tous que ce succès durera encore au moins 130 ans de plus !
Sucre cristallisé, sirop de glucose, eau, arôme caramel, arômes naturels de pomme et de citron.
Peut contenir des traces de LAIT et de FRUITS A COQUES. Peut contenir des traces de talc alimentaire.
Valeurs nutritionnelles pour 100 g :
Energie 1 662 kJ / 391 kcal
Matières grasses 0,2 g
dont acides gras saturés 0 g
Glucides 97 g
dont sucres 67 g
Protéines 0,1 g - Sel < 0,01 g.
Vous aimerez aussi...
Hauts-de-France
Un bonbon en « trompe œil » en forme de boulet de charbon. À dévorer !
Origine Italie
Massepains à la rose. La recette de ce biscuit, proche du macaron, remonte au XIIe siècle.
Nouvelle-Aquitaine
Le traditionnel gâteau aux noix du Périgord, préparé par la Maison CARRETIER
Nouvelle-Aquitaine
Les célèbres Noix du Quercy Périgord transformées en délicieuses confiseries
Ile de France
Le Coquelicot de Nemours dans tous ses états !
Ile de France
Le véritable Sucre d’orge des Religieuses de Moret-sur-Loing. Inimitable !
Hauts-de-France
Un délicieux caramel à la vergeoise dans la plus grande tradition nordiste. Un régal