Bourgogne-Franche-Comté
Une véritable graine d'anis dragéifiée et parfumée à la violette, dans son emballage original
Ile de France - Des Lis Chocolat - 1638
Spécialité de la ville de Moret-sur-Loing depuis 1638, le sucre d’orge des contes pour enfants a été inventé au sein du couvent des religieuses bénédictines de Notre-Dame-des-Anges.
La précieuse recette n’a pas évolué depuis près de 400 ans et nous régale toujours par son subtil goût d’orge inimitable.
Bonbonnière Renaissance : 310 g
Comprenant : 200g de sucre d'orge en berlingot + 10 bâtons de sucre d'Orge.
En savoir plus
Le sucre d’orge de Moret-sur-Loing est une très ancienne confiserie de France. C’est un sucre dur et coloré, qui contient des extraits d’orge. Il se présente soit sous forme de berlingots de couleur ambrée, et présenté dans sa bonbonnière originale.
Les sœurs découvrirent que la décoction d’orge perlé (grain d’orge débarrassé de l’enveloppe adhérente et du son) pouvait colorer et parfumer le sucre de canne cuit (le sucre de betterave n’apparaît que sous Napoléon en 1812) et que le vinaigre pouvait empêcher sa cristallisation.
La recette exacte du sucre d’orge de Moret est encore secrète de nos jours. Ce bonbon unique en son genre servait de médication, calmant les maux de gorge des orateurs dont il devint un allié précieux. Son usage se développa également à la cour de Louis XIV.
120 ans de succès avant une disparition brutale.
Après avoir prospéré jusqu’en 1758, le monastère disparut en 1792 suite à la Révolution, emportant avec lui, le secret original de la fabrication du sucre d’orge qui semblait à tout jamais perdu.
Il réapparut cependant sous le Second Empire, avec sœur Félicité, religieuse de l’ancien prieuré, qui revint habiter son cher Moret-sur-Loing avec la recette. La fabrication reprit alors à nouveau et perdure aujourd’hui. Le secret de fabrication se transmettant toujours de sœur en sœur.
Entre 1920 et 1930, le succès du sucre d’orge de Moret est considérable, mais à nouveau, en 1960, des difficultés de toutes sortes contraignent les religieuses à cesser la fabrication et à quitter la ville en 1972.
Avant de partir, la dernière dépositaire de la recette du sucre d’orge, sœur Marie-André, confia le précieux secret à un confiseur de Moret-sur-Loing, également chef de chœur de la communauté religieuse, Jean Rousseau.
Il apprit la recette par cœur, puis enferma le parchemin dans un coffre. À sa suite, son fils fit de même. Depuis 1970, le sucre d’orge est devenu une histoire de famille et Michel Rousseau est le seul à fabriquer aujourd’hui le sucre d’orge traditionnel de Moret-sur-Loing.
Le 1er janvier 2012, la société Des Lis Chocolat racheta la société Jean Rousseau et devint propriétaire du sucre d’orge des religieuses de Moret, en lui donnant un nouvel essor notamment à l’export, et particulièrement au Japon.
La maison Rousseau avait également créé en 1999, le musée du Sucre d’orge des religieuses, dont l’exploitation a été reprise par la ville de Moret-sur-Loing en 2012.
On trouve cette petite douceur sous la forme d’un bâtonnet translucide comme de l'ambre, ou d'cœur transparent tous les deux marqué d’une croix et des initiales « R » et « M » signifiant « Religieuses de Moret ». Les bonbons sont recouverts de sucre glace afin qu’ils ne collent pas entre eux dans leur boîte. Les bâtonnets eux sont enveloppés de cellophane.
Le fabricant
En un mot, Denis Jullemier, actuel patron de la maison « Des Lis chocolat » fait revivre les bonbons d'antan.
C’est en 1870 que François-Étienne Desserey, confiseur installé rue de Paris à Nemours, crée son bonbon au coquelicot. Cette fleur reconnue pour ses vertus apaisantes est très abondante dans les champs de seine et marnes. Le bonbon au coquelicot prendra vite le nom de « Coquelicot de Nemours » et deviendra emblématique de la ville.
La maison Des Lis Chocolat a été créée en 1987 par la Famille Bosc à Nemours. Comme son nom l’indique, elle était spécialisée dans les chocolats, mais le chocolatier perpétuera la tradition en associant avec succès le chocolat et le coquelicot cueillis à la main dans le canton de Nemours, qui deviendra un produit phare, primé et récompensé à de nombreuses reprises.
La chocolaterie a été reprise en 2006 par Denis Jullemier qui après une carrière au sein de groupes agroalimentaires reprend l’affaire et redéveloppe la partie confiserie
Sa particularité : il redonne leurs lettres de noblesse à des bonbons oubliés ou disparus. Coquelicot sauvage de Nemours bien sûr, mais également le sucre d’orge des Religieuses de Moret, qu’il reprend en 2012. Le sucre d’orge étant aussi une confiserie ancrée dans l’histoire locale. Crée en 1668, c’est en plus l’une des plus anciennes confiseries de France. Il reprendra également la production des sablées Briards.
Plus récemment, Denis Jullemier a racheter deux nouvelles confiseries emblématiques de l’ile de France,
Les Buchettes sénonaises. Une confiserie qui a participé à la renommée de l’abbaye de Sens pendant plus de 100 ans.
Le Chassebleau de Fontainebleau. Cette spécialité de la ville impériale était très appréciée par François 1er.
Nous attendons avec impatience la reprise de la production.
La Maison délice Chocolat et Denis Jullemier, sont de véritables promoteurs de la tradition de leur région. Ils sont les détenteurs d’un savoir-faire qui existait déjà dans les siècles derniers et qui aurait pu disparaître sans leur persévérance.
Désormais présent à l’international, la pérennité de l’entreprise est assurée pour les années à venir. D’autant plus que l’aventure de cette société continue en se reposant sur ce qui a fait son succès : des produits de qualité issus autant que possible dans leur région d’origine.
Sucre (origine France) 99%, décoction d'Orge (origine France) 1%.
Contient gluten. Peut contenir des traces de fruits à coque, sésame, oeuf, moutarde, sulfites, arachides et de lait, soja.
Pour 100g :
Energie : 1660 KJ / 391 Kcal
Matières grasses : 0,2g dont acides gras saturés 0,0g
Glucides : 97,2g, dont sucre: 85,7g
Fibres alimentaires : 0,0g
Protéines : 0,63g
Sel : <1g
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