Occitanie
L’original « Zan » réglisse et menthe. Indissociable de nos souvenirs d’enfance, mais aussi une spécialité de la ville d’Uzès.
Occitanie - Grisettes de MONTPELLIER - 1220
La Grisette de Montpellier est un bonbon dur de réglisse et de miel. Sa forme est celle d'une petite bille noire, perlée de sucre.
Les origines de la Grisette de Montpellier remontent au Moyen Âge. Avant d’être confectionnée par les confiseurs, elle était préparée par les apothicaires. Quelque temps délaissée, la Grisette de Montpellier a été redécouverte et suscite à nouveau l’engouement comme à ses premiers jours. Elle reste aujourd’hui fabriquée suivant une technique artisanale.
Boite de 220g
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La Grisette de Montpellier fait partie des plus anciennes confiseries françaises. C’est un petit bonbon dur, en forme de petites billes noires, perlées de sucre de la taille d’un petit pois et dont la consommation remonte au Moyen Âge.
La grisette se situe dans la filiation des préparations des apothicaires de la faculté de médecine de Montpellier créée en 1220. Elle est confectionnée à partir de réglisse et de miel, deux éléments issus de la médecine antique dont on reconnaissait les vertus thérapeutiques.
Elle est faite à partir de deux produits emblématiques du Languedoc : le miel de Narbonne, dont la réputation remonte à l’Antiquité. Les Romains le considéraient déjà comme le meilleur miel du monde connu et du XIIe au début du XXe siècle, il fut le plus célèbre des miels.
Le second ingrédient est la réglisse, spécialité de la ville d’Uzès. Cette racine déjà connue des Égyptiens était utilisée en macération avec d’autres plantes pour lutter contre la peste. Les Grecs l’associaient au miel comme remède contre la toux, et, chez les Romains, sa mastication calmait les douleurs d’estomac.
La fabrication des grisettes repose sur la cuisson en chaudron, de sucre, d’eau, de miel et de réglisse, auxquels s’ajoute un colorant.
D’après la légende, les commerçants du quartier de Notre-Dame-des-Tables utilisaient au XIIe siècle les grisettes comme monnaie d’échange pour faire l’appoint lors des transactions avec les nombreux pèlerins allant à Saint-Jacques-de-Compostelle par le Camin Roumieu, l’un des quatre chemins y menant.
Les arômes du bonbon accompagnaient et réconfortaient les pèlerins pendant leur longue marche. Cette légende mériterait toutefois d’être étayée par des documents ou des références.
Malgré le grand renom des grisettes tout au long du Moyen Âge, elles sont peu à peu tombées dans l’oubli au cours de l’époque moderne. Un confiseur de Montpellier a décidé de relancer cette grande spécialité de la ville il y a une dizaine d’années. La recette utilisée date de 1837 (sucre, sirop de glucose, réglisse, arômes miel, colorants, amidon transformé de blé).
« La grisette » désignait, au XIXe siècle, les « petites mains » couturières, ce surnom fut étendu aux demoiselles de Montpellier, et, plus largement, aux « ouvrières jeunes et coquettes ».
Malgré le grand renom des grisettes tout au long du Moyen Âge, elles sont peu à peu tombées dans l’oubli au cours de l’époque moderne.
Le bonbon fut ressuscité par Monsieur Raymond Müller en 1960, sur la base d'une recette de 1837 qu'il trouva par hasard dans un vide-grenier.
Sa formation et ses 1200 ruches lui permettaient de reprendre aisément la fabrication et faire revivre tout le folklore qu'inspire ce bonbon à Montpelier.
Âgé de 80 ans et sans repreneur familial, Monsieur Raymond Müller décide de céder son entreprise en 2016 à des enfants du pays, capable de sauvegarder et de transmettre ce bonbon historique et emblématique de la ville de Montpellier.
Le fabricant
Les origines de la Grisette de Montpellier remontent au Moyen Âge.
Cette confiserie historique a pourtant failli disparaitre définitivement. Leur fabrication a cessé durant des années.
C’est en 1664 dans un vide-grenier des descendants de la famille de Paul Valéry que Raymond Muller, apiculteur à Montpellier, tombe sur la recette oubliée des bonbons à la réglisse et au miel.
La recette est manuscrite et datée de 1851. Elle semble sortir d’un cahier de notes d’un ancien pâtissier.
Raymond Muller met à profit ses compétences d’apiculteur pour produire ces délicieuses sucreries, sous le nom de son entreprise « Rucher de l’Hacienda ».
Le Succès fut au rendez-vous et Raymond Muller déposera à l’INPI le nom de « Grisette de Montpellier » en 1993.
Véritable amoureux du produit, il fabriquera amoureusement ses grisettes jusqu’en 2016. Âgé de 80 ans, il décide de passer le relais à d’autres enfants du pays.
À 62 ans, André Sembelie (ancien DRH chez Nestlé) reprend les Grisettes de Montpellier avec deux associés. Leur objectif commun est de continuer à faire vivre ce bonbon dont la recette remonte au XIIe siècle et lui rendre ses lettres de Noblesse.
Dans une interview, Lionel Lopez précise les ambitions de la jeune entreprise : « Notre souhait, c’est que les grisettes soient à Montpellier ce que le nougat est à Montélimar ou le calisson à Aix-en-Provence ».
Face à un tel enthousiasme et leur volonté de revenir à une recette très traditionnelle nous ne pouvons que leur souhaiter bonne chance.
Sur les dernières années de production, le « Rucher de l’Hacienda » avait confié la fabrication de ses Grisettes à un confiseur en région parisienne. Dans cette recette, le Miel avait été remplacé par du sirop de glucose.
Revenir à la recette originale était une des promesses des repreneurs. Promesse tenue ! Depuis 2019, les Grisettes sont à nouveau composées de miel et ont du coup retrouvé leur place dans notre boutique !
Sucre, sirop de glucose, miel 12%, réglisse 1,35%, arômes naturels de miel et de badiane, colorant : charbon végétal médicinal.
Pour 100g :
Énergie : 1589 Kj / 378 Kcal
Matières grasses : < 0,1g dont acides gras saturés 0g
Glucides : 93,8g, dont sucre :64,2g
Protéines : 0 g
Sel : <0,1g
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